1964
: prise du pouvoir des militaires par un coup d'Etat jusqu'en 1985
Sources des dates :
l'Express.fr
Ancienne colonie
portugaise, le Brésil devient indépendant en 1822, mais le pouvoir reste
concentré aux mains d'un empereur. Le passage à une République ne modifie pas
beaucoup les choses, car la bourgeoisie d'origine européenne conserve longtemps le pouvoir à la fois
politique et économique. Après une période de dictature, le Brésil devient une
démocratie en 1985. Ce pays est donc une jeune démocratie. Jusqu'en 2003, les
partis de droite sont au pouvoir. Il faut donc attendre près de 20 ans pour que
le pays connaisse une alternance politique : l'arrivée au pouvoir du Président Lula
, d'origine syndicale est une rupture. Ayant fait deux mandats avec une forte
croissance économique, Lula permet une forte baisse des inégalités. Dilma
Rousseff lui succède en 2011 et poursuit l'émergence sociale du Brésil.
En octobre dernier ont eu lieu les dernières
élections présidentielles brésiliennes. Celles-ci étaient importantes en raison
de la situation actuelle du pays qui a été très médiatisée au moment de la
Coupe du monde de football. Candidate à un second mandat de quatre ans, Dilma
Rousseff est donnée favorite au premier tour. Mais avant les élections, nous
avons assistés a un contrecoup... Alors qu'on pensait que Rousseff allait être
facilement réélue, sa rivale, Marina Silva et Aecio Neves, ses principaux
rivaux, ont vu leurs intentions de vote monter de manière importante ; la
victoire de la candidate du Parti des travailleurs semblait de moins en moins
acquise dans une campagne politique riche en rebondissements. Finalement, Dilma
Roussef remporte de justesse cette
course présidentielle au second tour avec 51,64 % des voies. Le chantier qui l'attend
est important en raison du mécontentement social visible lors de la Coupe du
monde de football.
Nous avons alors effectués des
recherches pour éclairer la question suivante :
Les élections
présidentielles de 2014 annoncent-elles un Brésil moins inégalitaire ? Et
pourquoi Dilma Rousseff a t-elle eu tant de difficultés à être réélue pour un
second mandat ?
Au Brésil ont lieu
tous les 4 ans, le premier dimanche d’octobre, les élections pour le pouvoir
législatif (sénateurs, députés et conseillers municipaux) et les élections pour
le Pouvoir exécutif (président, gouverneurs et maires). Ces dernières peuvent aboutir
à un second tour, sauf en cas de majorité absolue, qui a lieu le
dernier dimanche d’octobre.
Selon la
Constitution, le vote est autorisé dès 16ans. Il est obligatoire,
sauf pour les illettrés, les moins de 18ans et les plus de 70ans. Il faut
impérativement justifier son absence aux élections le jour même du scrutin,
sous peine d’amende.
Le scrutin se fait
avec des machines de vote électroniques, ce qui permet d’avoir des résultats
quelques heures seulement après la fermeture du scrutin.
115 millions
d’électeurs brésiliens seront appelés aux urnes pour les élections
présidentielles dont le premier tour a eu lieu le 5 octobre et le second tour
le 26 octobre.
Logo des élections
brésiliennes, "élections 2014 #viens aux urnes"
D'un coté, les stars qui arpentent les
terrasses des hôtels de luxe près de la plage Copacabana ou les quartiers
huppés "Leblon" à Rio de Janeiro, de l'autre les favelas dans
lesquelles vivent les familles pauvres qui travaillent dur et vivent dans des
conditions difficiles: voici deux images du Brésil moderne qui mettent en
évidence un pays aux fortes inégalités. En juin 2014, la Coupe du Monde a
creusé ces inégalités: la destruction des favelas à proximité des
quartiers d'affaires pour construire des stades a provoqué l'expulsion des
habitants. Un sentiment d'injustice a été la cause de nombreuses
manifestations contre le gouvernement et les forces de l'ordre.
Faire face à la corruption des forces de l'ordre et aux cartels de
drogues est le quotidien des familles pauvres.
Quels sens donnons-nous au terme d’inégalités et
pourquoi occupent-elles le devant de la scène ?
Les inégalités sociales désignent
les traitements différents qui
peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu
par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales.
Les
inégalités territoriales sont définies comme des espaces appropriés,
où des pouvoirs se manifestent comme des projets sociaux, de développement et
d'environnement. C'est un espace dont la population est liée par un sentiment.
Au sein d'un même pays et d'une même ville on peut retrouver
des inégalités sociales et territoriales: c'est le cas du Brésil.
Dilma Rousseff réélue de justesse: à quoi doit t-elle
faire face pour réduire ces inégalités?
On voit le contraste entre les
quartiers d'affaires et les favelas
Source : ENCYCLOPADIA BRITANNICA
La plage de Copacabana bordée d'hôtels chics, à Rio de
Janeiro
Source : MACDUFF EVERTON / GETTY IMAGES
Trois sœurs brésiliennes vivant dans une favelas du
Nordeste
Source : l'Express
Le
carnaval de Rio a lieu tous les ans. Des milliers de danseurs s'y retrouvent
Source :
AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON
Une vue
générale de "Morro da Providencia" cette favela de Rio de Janeiro
Source : VANDERLEI
ALMEIDA/AFP/Getty Images
Le football,
sport phare au Brésil. C'est l’ère de la prise de pouvoir de l’argent au
sein de ce sport.
Ainsi
la FIFA, est devenue la mascotte financière du sport et la Coupe du Monde
de football est l’évènement planétaire par excellence après les Jeux
Olympiques.
Le
calendrier de la Coupe du Monde 2014 au Brésil a été défini par la FIFA. Les
matchs se sont joués à Belo Horizonte, Brasilia, Cuiaba, Curitiba, Fortaleza,
Manaus, Natal, Porto Alegre, Recife, Rio De Janeiro, Salvador et Sao Paulo
entre le 12 juin et le 13 juillet 2014. Surle
front de l'emploi, la Coupe du monde aurait créé 700 000 emplois en
2014 en attendant les Jeux Olympiques de 2016. Ces impacts sont cependant
temporaires.
Pour construire des stades, des
parcs olympiques, leurs infrastructures et services,les mairies
expulsent les habitants de chez eux.Prenons l'exemple de Vila Autodromo, à
l'ouest de Rio, où se situent 3000 habitants qui vivent sous la menace d'une
expulsion en vue des Jeux Olympiques de 2016. Cette favela est située près du
parc olympique que la mairie va construire pour les JO de 2016 et une nouvelle
voie rapide doit la traverser. Cependant les habitants ont décidé de résister
aux délocalisations car ils ont tout bâti eux-mêmes. Mais depuis un certain
temps et sous divers prétextes, de la pollution visuelle (les favelas qui ne
sont pas modernes) jusqu'aux besoins des JO,les favelas vivent sous la menace d’être
délogés.
A Rio, plus de 22 000 personnes
courent le risque d’être déplacées et 8 000 l'ont déjà été, selon le comité
populaire de la Coupe du monde de football 2014 et des JO 2016. De nombreuses
conséquences ont été causées commele déplacement forcé de populations pauvres,
l'occupation militaire de quartiers populaires, la construction
d’aéroports, d'autoroutes et de stades de football ainsi que la mise sur pied
d'un puissant appareil de sécurité censé protéger les secteurs les plus
privilégiés de la société. La Coupe du Monde de football rime alors
avec l'expulsion des plus pauvres, dans un processus de sélection
par le pouvoir d'achat, de recherche d'un nouveau public, élu en fonction de
son mode de consommation. Pour les annonceurs publicitaires et les sponsors,
c'était le rôle des stades construits ou rénovés que d’être occupés par les
classes moyennes supérieures.
Le gouvernement brésilien a
alors dû affronter d'importantes manifestations.
Un projet
d'augmentation des tarifs des transports publics a été à l'origine de
contestations sociales, mais très vite d'autres sujets de mécontentements sont
apparus, notamment le coût de la préparation de la Coupe du monde de football.
Réunissant 1,5 millions de manifestants à travers le pays, cette explosion a
surpris tout le monde et laissé stupéfait gouvernements, partis politiques,
syndicats, milieux intellectuels, etc... tant au Brésil qu'a l'étranger, ou
l'on estimait que le pays connaissait une période de stabilité politique et de
prospérité économique et sociale.
Le 30 octobre 2007, à l’annonce de Joseph Blatter, Président de la FIFA,
le Brésil apprend qu’il organise la Coupe du Monde de football de 2014. Le pays
se rend compte qu’il va devoir accueillir une horde de touristes comme jamais
auparavant, plus encore que l’on n’en attend aux Jeux Olympiques de 2016
Source: EA SPORTS Coupe du
Monde de la FIFA, Brésil 2014
Des manifestations ont eu lieu dans l’ensemble du Brésil.
Un mouvement social qui a eu des revendications très précises et qui s’insurge
contre les dépenses réalisées pour l’accueil du mondial
Source : le Monde
Neymar 23 ans, l'attaquant vedette duBrésil. C'est là dans le quartier défavorisé de Jardim Gloria de Praia
Grande, sur le littoral de l'Etat de Sao Paulo, où la star de la Seleçao et du
FC Barcelone a passé une bonne partie de son enfance. Il dominerait
le classement des "footballeurs les mieux payés en 2015 " avec
des revenus estimés à près de 82 millions d'euros
Source: Creative Commons via Flickr
Chantier du stade de Maracana à Rio de Janeiro, en février
2012
Source :LE
MONITEUR.FR, publié le 29/03/12
Ci-dessus,
tout le monde ne joue pas sur le même terrain au Brésil lors de la Coupe du
monde, et encore plus à Rio de Janeiro. Très loin du paradisiaque camp
d'entrainement des Anglais en bordure d'océan,des milliers de Cariocas s'adonnent
chaque jour à la pratique du football au cœur des favelas, dont certaines ont
été pacifiées en vue du Mondial.
Loin des plages de sable fin de Copacabana, les habitants
les plus pauvres de cette ville tentaculaire disputent, le plus souvent pieds
nus, des matchs sur des terrains défoncés ou au beau milieu des ruelles.
Des militants de l'ONG Rio de Paz protestent contre le
système de santé publique dans un quartier pauvre de Rio que les habitants ont
commencé à pavoiser pour le Mondial
Source :
leMonde.fr
Des centaines de policiers armés lourdement circulent dans
les ruelles des favelas (mis en place par l'état pour un "apaisement"
pour le Mondial), souvent depuis longtemps dominées par les trafiquants de
drogue: certains habitants redoutent la présence des policiers corrompus,
d'autres exultent de se voir enfin libérés du joug du crime organisé
Source : leMonde.fr
Cliquez
pour regarder un petit film : La vérité sur la Coupe
du
monde Brésil 2014. Il a été réalisé par des brésilien mais c'est sous titré en
français. Cette vidéo raconte réellement ce qui se passe dans les famille.
L’ « émergence » du Brésil n’a été perçue que depuis les années 2000 par les observateurs des Etats développés occidentaux, mais les changements dont nous voyons l’aboutissement sont engagés depuis les années 1930. C’est alors que ce pays, essentiellement rural et exportateur de denrées tropicales, a amorcé sa mutation en nation urbanisée et industrialisée, et entrepris de dominer le territoire immense que les générations précédentes avaient conquis.
Attaquée sur son maigre bilan marqué par une croissance
ralentie et une inflation qui a dépassé le seuil officiel de tolérance
(6,5 %), Dilma Rousseff se défend en invoquant uncontexteinternationaldégradé et en assurant qu'elle a créé les
bases d'un nouveau cycle de croissance. Elle promet demener une réforme fiscale et decontinueràaugmenterle salaire minimum. Elle se prévaut d'un
taux de chômage historiquement bas (4,9 %).
Marina Silva prône un équilibre entre défense des
conquête sociales du PT et retour à une gestion moins interventionniste :
taux de change flottant, rigueur budgétaire, autonomie de la Banque centrale,
réforme fiscale. Elle s'engage àpromouvoirle développement des énergies renouvelables
et un modèle d'agro-business plus compatible avec la préservation de
l'environnement.
Il propose des mesures très similaires à celles de Marina
Silva, qu'il accuse d'avoir copié-collé son programme.Ramenerl'inflation à son objectif officiel de
4,5 %,regagnerla confiance des investisseurs, rendre
autonome la Banque centrale.
ÉDUCATION,PROGRAMMES SOCIAUX
Le grand bond en avant de l'éducation, financé par les
royalties dupétrole, sera la priorité de son deuxième mandat.
Professeurs mieux formés et payés, journée scolaire intégrale (contre matin ou
après-midi actuellement), 100 000 bourses étudiantes de plus dans les
meilleuresuniversitésétrangères. Sur le plansocial,renforcerles programmes en faveur des plus démunis
(Bolsa Familia, Minha Casa, Minha Vida), emblématiques des douze années de
pouvoir du PT.
Née
pauvre et alphabétisée à 16 ans, elle veutéliminerl'analphabétisme,érigeraussi l'éducation en priorité« de la maternelle au supérieur »,poursuivreetamplifierles programmes sociaux du PT.
Neves veut remettreen dix ans au niveau de la moyenne nationale les
écoles en situation d'échec scolaire.Augmenterles investissements dans l'éducation (7 % du PIB
jusqu'en 2019 puis 10 % ensuite). Il promet de ne pastoucheraux programmes sociaux du PT mais de les rendre« plus efficaces ».
CORRUPTION, POLITIQUE
Elle
veut durcirles lois contre la corruption, dont celles
qui punissent les fonctionnaires publics illégalement enrichis.Soumettrepar référendum à l'approbation des
Brésiliens les bases d'une vaste réforme du système politique qu'elle n'avait
pas réussi àfairepasser après les mouvements de juin 2013.
Elle souhaite interdireaux élus d'enchaînerdeux mandats,organiserune réforme constitutionnelle pourporterle mandat présidentiel de quatre à cinq
ans.Réduirele nombre de ministères (39 actuellement).
Son objectif est deréduirele nombre de ministères, réduire également
l'influence politique dans les attributions de marchés publics ainsi qu'au sein
desentreprisesd'Etat comme Petrobras. Le candidat s'est
dit en faveur d'un mandat présidentiel unique et d'une réduction du
morcellement entre 32 partis, en ne garantissant l'existence des formations que
si elles obtiennent au moins 5 % aux élections.
AVORTEMENT
La présidente a souhaité en avril que l'avortement puisse
être désormais pratiqué dans tous les hôpitaux publics pour des« motifs médicaux et
légaux ».
L'avortement reste illégal au Brésil sauf en cas de viol ou de risque vital
pour la femme enceinte. En 2007, Dilma Rousseff avait pris position pour la
légalisation de l'avortement. Mais lorsqu'elle s'est lancée en 2010 dans la
course à la présidentielle, elle est revenue sur ses positions.
Elle est hostile à la légalisation de
l'avortement en raison de sa foi évangélique. Toutefois, elle se dit prête àenvisagerune modification de la loi actuelle et àconvoquerun référendum.
Le candidat est pour le statu quo,
ce n'est pas un grand axe de sa campagne.
MARIAGE HOMOSEXUEL
La présidente y est favorable au nom de la laïcité et de
la Constitution qui garantit les mêmes droits civils pour tous. La Cour suprême
a pour cette raison reconnu le droit des personnes de même sexe à semarier, mais le Parlement n'a pas légiféré.
L'écologiste y est opposée au nom de ses croyances
religieuses.
Il y est favorable, car« c'est
déjà une réalité et une polémique du passé ».
La
superficie du Brésil est de 8515767 km², soit 15,5 fois celle de
la France métropolitaine. Sa population au dernier recensement , en 2010, était
de 191043661 habitants, soit près de 40% de celle de l'Union européenne à la
même date. Il compte cinq régions, 26 Etats et un district fédéral (cf. carte 1),
celui de la capitale, Brasilia, qui
a remplacé Rio de Janeiro le 21
avril 1960 pour déplacer le centre de
gravité politique du pays vers l'intérieur des terres (d'après Serge BOYER),
affirmant ainsi le mouvement de conquête dès l'arrivée des Portugais en avril
1500 (cf. carte).
Source : Carto
n°23 mai-juin 2014
Cette carte délimite les Etats et les
régions brésiliennes et indique l'emplacement des capitales.
Source
: Carto n°23 mai-juin 2014 d'après Manoel Mauricio de Albuquerque et Martine
Droulers
Cette carte illustre
la formation du territoire brésilien depuis le XVIème siècle. Nous pouvons
observer les premières colonies portugaises en violet. Ceci montre comment le territoire
a évolué et pourquoi les villes de Rio de Janeiro ou Sao Paulo sont les plus
dominantes du pays. Nous pouvons alors en déduire qu'elles sont très anciennes
et qu'elles dates de la découverte du pays.
Il n'allait pas de soi que le Brésil deviendrait le géant qu'il
est de nos jours. S'il doit en grande partie cette immense extension à la pression des rivalités étrangères,
celles-ci ont forcé le Portugal à prendre au sérieux une conquête engagée à
contre cœur, puis à l'étendre et le consolider ; sans elle, le pays n'aurait
peut être pas connu le même destin.
Elle
n'explique pourtant pas tout. C'est grâce à la coïncidence d'un dynamisme pionnier et d'une action
politique, délibérée et continue, de la Couronne portugaise, puis de l'Etat
brésilien à partir de l'indépendance, en 1822, qu'ont pu être réalisées l'extension et l'unification du territoire.
Ce domaine continental a bien été conquis, construit et consolidé peu à peu.
Le 6 septembre 2014 ,
en pleine campagne électorale, le scandale éclate. L’ancien patron de
Petrobras, Paulo Roberto Costa, décide de parler : il aurait mis en place
un vaste système de corruption au sein du géant pétrolier, impliquant de
nombreux politiciens, députés, sénateurs et gouverneurs dont certains du parti
au pouvoir, le PT.
L’opposition se
réjouit de ces révélations et profite de l’occasion pour remonter dans les
sondages et faire descendre Dilma Rousseff qui, à l’époque des faits, présidait
de conseil d’administration de Petrobras. Dilma Rousseff a toujours mis
l‘accent sur la lutte contre la corruption au sein de son programme, et les
aveux de Costa pourraient bien lui porter préjudice…
Couverture de l'hebdomadaire brésilien Veja, à propos de
l'affaire Petrobras. Rousseff et Lula, "ils savaient tout".
Grandepuissance agricole et industrielle, leBrésildemeure le « pays des
paradoxes ». Si la maîtrise de l'hyperinflation,
qui a longtemps rongé le pays, a entraîné une augmentation du pouvoir d'achat
des couches sociales les plus défavorisées, le pays reste confronté à de graves
problèmes tels qu'une croissance modeste, un chômage élevé, de profondes
inégalités sociales, de fortes disparités régionales ou encore le risque
d'effondrement de certains secteurs industriels. Pourtant, le Brésil constitue
à la fois la plus grande puissance et le plus important marché de l'Amérique
latine, et son potentiel de développement reste considérable.
Le
potentiel du Brésil est considérable, il y a 31% des terres cultivées avec :
- 610 000 km² de terres arables, soit 7,1% du
territoire
- 1 960 000 km² de pâturages, soit 23% du
territoire
- 75 000 km² de cultures permanentes, soit 0,9% du
territoire